Cette distinction correspond à une définition datant du 17e siècle qui n’est plus vraiment d’actualité. On avait en effet l’habitude de considérer comme un « légume » une plante comestible cultivée pour ses racines, ses feuilles, ses graines ou ses tiges (c’est le cas par exemple des carottes, des poireaux, des oignons…). Et on appelait « fruit » un produit sucré issu d’arbre ou d’arbuste, consommé en dessert et dont on peut faire des confitures. Aujourd’hui, cette classification n’est plus d’actualité, notamment pour la tomate (car si effectivement on peut en faire de la confiture, elle est le plus fréquemment consommée en salade et salée), mais aussi pour les piments, les poivrons et le maïs.
De plus, on attribue aujourd’hui au terme « fruit » une signification biologique alors que le terme « légume » est uniquement un terme culinaire. Dans ce sens, nombre d’aliments (la tomate, l’aubergine, le poivron…) sont à la fois des fruits (en tant que produit de l’évolution des ovaires de la plante) et des légumes (car ils se préparent en cuisine comme tels).